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BIOGRAPHIE :

Ludovic Bourgeois est un artiste français né à Paris en 1969.

Travaillant avec la photographie, le film, les installations et la vidéo.

Il vit et travaille en France.

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Après une formation de photographe praticien à l’Ecole Supérieure de Photographie de Toulouse, l’Etpa,  Ludovic Bourgeois quitte sa ville d’adoption pour Paris en 1993 il y sera assistant de photographes notamment de Ludovic Carème son binôme à l’école d’art, ou encore Jean-Christian Bourcart , Denis Darzaq. Il y demeurera jusqu’en 2011.

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Très influencé par la culture underground américaine des années 60-70 allant de la Beat Generation à la Factory de Andy Warhol en passant par les Merry Pranksters et la littérature américaine, Aldous Huxley, William S. Burroughs, Timothy Leary. Il explorera et expérimentera durant cette période parisienne plusieurs medium artistiques, diffusant son travail dans différents lieux underground et squats artistiques de l’époque, utilisant différentes signatures pour se produire (Nexus23, Zedbee, LuBo). Avec l’arrivée en France de la scène "Free Party" Anglaise, il diffusera une partie de son travail sous forme de vjing, principalement « Something special for you – Génération X » série photographique autobiographique sur cette fin de siècle annoncée ainsi que son film « fin de siècle », montage d’images d’archive et de larsens vidéo de plusieurs heures. Il part un certain temps sur la route en Europe. A son retour à Paris, il découvre qu'une très grosse partie de ses archives sont parties en fumée dans l'incendie de la cave ou il avait tout stocké. Retour à zéro.

En 1995, après avoir vu cette série en cours, l’artiste plasticien, vidéaste et designer, Pierre Huygues, lui demande d’être directeur de la photographie de son premier long-métrage « Remake ». Première expérience cinématographique ou l’amateurisme demandé pour l’esthétisme de ce projet, lui fait aborder une autre façon de travailler, plus instinctive, plus accidentelle, qu’il gardera par la suite.

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Rencontres et collaborations jalonnent ainsi son parcours et nourrissent ses explorations artistiques.  Jacques Monory laissera son empreinte dans l'ensemble de son travail, Une autre rencontre importante pour lui, celle de l’écriture avec le dramaturge et metteur en scène Eugène Durif. En 2007 ce dernier lui donne carte blanche pour réaliser la scénographie de sa pièce de théâtre « A même la peau » mise en scène par Karelle Prugnaud, s’ensuivra une collaboration sur « La femme assise qui regarde autour », en tant que comédien et plasticien.

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Il  restera 18 ans à Paris durant lesquelles en parallèle de ses activités photographiques et artistiques il évoluera également dans l’univers de la mode, de la presse, du théâtre ou encore du cinéma. En 2008 sa fille Lou nait, il quitte définitivement Paris trois ans plus tard pour s’installer dans une ancienne gare, au pied de Sancerre.

En 2012 il revient approfondir encore un peu plus le champ de l’intériorité, questionne la mémoire, thématique que l'on retrouvera présente dans tout son travail. Il crée la série « Journal d’une illusion » autour de son histoire familiale et de son enfance. Il poursuit et étaye cette démarche introspective et contemplative avec la série « Balance » moins narrative, plus abstraite, prémices du projet Arbôraisthêsis. Suivra « Anxiogène » série où il commence à aborder la notion d’écologie et plus généralement pour lui, de survie. Dernièrement, avec Eros il revient à un esthétisme qu’il avait expérimenté dans les années 90, il séquence au travers de cette série un roman étrange, mirage du réel, vertige d'un instant, souvenir envolé. Travail sur l’empreinte, la mémoire corporelle, l’emprise.   

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Quand au projet « Arbôraistêsis» commencé en 2014, il est une parenthèse ouverte dans son travail, il y questionne la cognition, les représentations, l’imaginaire, les sens, le vivant, notre mémoire reptilienne… Les acteurs principaux étant les arbres, l’eau, l’atmosphère, la terre, la pierre, la planète elle-même.

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Artiste visuel polymorphe et réflexif, Ludovic Bourgeois ne limite pas son champ de vision et ne se veut assujetti à aucune identité « marketée ». Il photographie de manière instinctuelle et manipule divers supports travaillant image argentique comme numérique, textile, grattage, peinture, collage, installation vidéo. L’outil est moyen et non fin vocable d’un langage visuel qui lui sert à sonder, traduire les espaces, les temps, les matières, un tout où rien singulier et signifiant, in situ et en mouvement.

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"Photographe de l’existence, Ludovic Bourgeois explore, documente, portraiture et prend la mesure du monde qui l’entoure depuis plus de 30 ans. Né à Paris en 1969, il vit et travaille en France. Son récit autobiographique se confond avec ses recherches esthétiques. L’artiste navigue dans une société à la dérive et fixe ses propres repères dans la pellicule. Son regard affûté perce la surface du sujet pour en extraire le sens, l’allégorie, le sous-jacent. Derrière l’objectif, le photographe projette ses questionnements, ses fantasmes, ses illusions et désillusions. Il n’est pas un témoin passif de la scène qu’il immortalise. Ses prises de vues sont des moments vie captés sur le vif. La photographie est nerveuse, intuitive et profondément vivante. L’atmosphère, les tensions, la fragilité du moment, l’artiste nous fait ressentir toute l’ambivalence des thèmes qu’il aborde. Les marges, les paradis artificiels (Génération X), les pulsions, la sexualité, l’identité, le genre, les racines (Memories, Journal d’une illusion), la métaphysique (Arbôraistêsis's project), les rapports de classes (Emmaüs), son spectre est large et prend le contre-pied de notre société normée. Il puise ses influences dans les mouvements de contre-culture des années 60/70 et en particulier l’underground américain. Son expérience des milieux alternatifs est déterminante dans son cheminement intellectuel/artistique et sa quête d’affranchissement. Ludovic Bourgeois sort du cadre, mixe les médiums et croise plusieurs langages artistiques. Sa plasticité est mordante. Photographie argentique et numérique, vidéos, installations, films, questionnent un univers d’une remarquable complexité. Son point de vue oscille entre micro et macrocosme, introspection et contemplation. L’artiste recherche l’équilibre, le point et le contrepoint, l’image et sa projection mentale. Comédien, metteur en scène, plasticien, sa sensibilité est plurielle et s’exprime avec fluidité. Ludovic Bourgeois créé comme il existe. Son art ne suit pas une trajectoire linéaire, il emprunte des sentiers détournés, se perd parfois pour mieux se retrouver. Un voyage intérieur qui nous emporte en un battement de cœur."


Andréas Alberti.

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/// Expositions personnelles

2023 / Emmaüs, une communauté / Emmaüs de Norges / Norges la ville.

2023 / Emmaüs, une communauté / Square Darcy / Dijon.

2021 / Arbôraisthêsis - Co2 / Alchimia / Dijon.

2019 / Arbôraisthêsis - Co2 / Basta /Henrichemont.

2019/ Arbôraisthêsis - Co2 / Au grès des Ouches / Morogues.

2015/ Arbôraisthêsis - L’espace du dedans / Showroom Lucy Kepp / Sancerre.

2014 / Journal d’une illusion / Office de tourisme de Vailly Sur Sauldre.

2013 / Journal d’une illusion / Le Café Librairie de Sancerre.

2013/ Mascarades / Art dans les cours / Sancerre.

2012/ Journal d’une illusion / Art tour Martine / Sancerre.

2008 / Something special for you /BBC / Barcelone.

2007 / Mascarades / Centre Daniel Sorano / Vincennes.

1998 / Anima / Galerie Cholorophylle28 / Sancerre.

1995 / Anima / Le jardin des récollets / Paris.

1995 / Golden copule / Le NEO / Paris.

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/// Expositions collectives

2023 / POAA / Portes ouvertes d'ateliers d'artistes / Aroboraisthesis / Le moulin  en Rimbert / SALMAISE

2019 / Arbôraisthêsis - Co2 / Théâtre Des Forges Royales / Guérigny.

2019 / Arbôraisthêsis - Co2 / La Tour de Vesvre / Neuvy deux Clochers.

2018 / Arbôraisthêsis - Reflection / L'arti'store. Parvis des métiers / Bourges.

2017 / Arbôraisthêsis - Murïd-Reflection / Atelier Marie-Angèle Castillo / Étampes.

2017 / Something special for you / Genre : UNIQUE ! / Centre culturel tchèque / Paris

2016 / Arbôraisthêsis - L’espace du dedans / La Fabrique / Bourges.

2016 / Arbôraisthêsis – L’espace du dedans / Saint père la nonne / Sancerre.

2016 / Arbôraithêsis - L’espace du dedans / Galerie La Ralentie / Paris.

2013 / Journal - Mascarade / L’Atelier du Piton / Sancerre.

2012 / Plainte contre X / Le Cabaret Organique « Nyctalopes » / Passage Choiseul /  Paris.

2002 / Something special for you /Le Symposion / Paris.

2001 /Something special for you / Festival virus - Matozoïde  / Techno Plus / Paris.

1994 / Something special for you / Espace Saint Martin / Paris.

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/// Installations

1999 / "Fin de Siècle" (durée : 75 min. format HI8)

Festival Piratage - Batofar /Paris

Soutien du Ministère de la Culture, de la Ville de ¨Paris, et du Conseil Général d’Ile de France.


/// Scénographie

2007 / « A même la peau » d’Eugène Durif, m.e.s : Karelle Prugnaud.

Théâtre du Cloître, Bellac / La Fabrique, Guéret / Centre culturel de Terrasson / Festival Vincennes Paris

Scénographie/Installation photographique

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2007 /« La Femme Assise qui regarde autour » d’ Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, m.e.s Karelle Prugnaud.

Limoges/ La Fabrique, Guéret / Centre culturel de Terrasson/Festival de théâtre gay et lesbien Paris/Festival 20scènes, Vincennes.

Installation photo/vidéo


/// Illustrations

2009 / Plaintes contre X de Sophie Noël / Nos éditions folle - GICG. ISBN : 978-2-9534157-0-4

2007 / Frictions Théâtre et écritures n°11 / A même la peau, de Eugène Durif.

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/// Workshop

2024 / Workshop première année."Patriarcat vs Matriarcat". Ensa Dijon.

2023 / Atelier photographique. Ensa Dijon

2023 / Workshop première année. "Recyclage-Upcycling" Ensa Dijon.

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/// Résidence

2022-23 / Emmaüs de Norges.Produite par l'Association Juste une mise au point. En partenariat avec Emmaüs

             

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